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29 juin 2014 à 10:27

Bien vu Gilles !!

Une Ardéchoise pas ordinaire rétracée parfaitement par Gilles un de nos amis non voyants, pour ceux qui ont le plaisir de rouler avec eux, ils ont beaucoup de choses à nous apprendre.

 

 

Ardèchoise  édition 2014.

Il est 5 du mat’ et une dizaine de personnes s’affairent pour charger des tandems dans une remorque arrimée à un microbus où l’on peut voir le logo CTA : mais où vont – ils de si bon matin ?

Tout est prêt, mais 2 personnes manquent à l’appel (les pannes de réveil ça peut arriver, même pour un si grand jour.

Tout le monde étant enfin là, c’est le départ pour saint- Félicien.

Nous y sommes tôt, mais il faut descendre les machines, vérifier si tout est OK , et fixer les dossards sur les maillots.

Vers les 6 H 30 nous commençons à nous diriger vers la ligne de départ ; en fait, nous avons une petite heure d’avance, mais notre choix était de démarrer bien placés.

Comme nous avons une heure à attendre, je vais vous donner les noms des équipages :

Jean-Claude P. et Philippe, Yvan et Bruno, Robert et Gérard,

Angelo et Pascal, Jean-Claude M. et Gilles,

Ce sont les pilotes et les malvoyants du club, auxquelles il faut ajouter Maurice et Geoffret et Clément qui lui est en solo.

Voilà, maintenant nous pouvons nous élancer sur les routes de l’Ardèchoise car il est 7 H 30. 85 km nous attendent.

Vous noterez qu’il y a 2 pilotes qui font leur baptême du feu : Yvan et Jean-Claude M. (même si ce dernier avait déjà fait un premier essai lors de la concentration des tandems pour le weekend de l’Ascension).

Les premiers kilomètres sont un peu tendus car le nombre de vélos est énorme : beaucoup veulent doubler(malgré les recommandations de sécurité, les queues de poissons sont fréquentes, très stressant pour les pilotes peu expérimentés dans le maniement du tandem).

Ce sera une marée de vélos jusqu’au sommet du col du Buisson.

Après nous être réconfortés avec des fruits biscuits … et surtout de la boisson.

Groupés au col, le groupe s’éparpille rapidement dans la descente vers Nozière, puis Lamastre (il y a les acrobates et ceux qui sont plus méfiants).

Mieux vaut d’être prudents.

Mon pilote est surpris par le nombre incroyable de crevaisons (je sais qu’un moment il m’en citait plus de 25).

On s’est ravitaillé à Lamastre, et ensuite on a abordé un faux plat montant jusqu’à Désaigne puis La Labatie-Dandaure.

Là, il y avait foule car c’était le gros ravitaillement avant la montée à La Louvesc ;Nous avons soufflé un peu tout en nous restaurant et en se désaltérant ;

Puis, les gourdes bien remplies et avoir été répertoriés à la Sortie de Labatie, nous sommes partis en direction du col de La Louvesc en longeant le Doux.

Nous étions à mi – parcours et les muscles commençaient à se raidir un peu, et le soleil se mettait dans la partie.

Enfin, il a bien fallu commencer l’ascension du col de La Louvesc  (9 km, dont 6 bien costauds).

La montée s’est faite plus ou moins difficilement, les crampes obligeant certains de s’arrêter pour se reprendre ; et il y avait aussi la chaleur).

Enfin le sommet, la fraîcheur et la délivrance, le plus difficile était accompli).

3 d’entre nous ont pu bénéficier de massages très appréciés exécutés par des mains réparatrices.

Nous étions requinqués pour terminer notre périple qui comportait surtout de la descente.

Certains étaient pressés de rentrer mais avaient oubliés la prudence, ou par fatigue, car les pompiers ont dû faire ralentir le peloton, et même arrêter la course pour quelques dizaines de minutes.

Voilà, la course était terminée, et nous avons pût savourer les ravioles traditionnelles.

Au cours de notre circuit, nous avons eu droit aux blagues habituelles : «  il ne pédale pas derrière ! »

Ouais, mais vous êtes deux, c’est de la triche ! »

Mais les participants ont été plutôt bon enfants et très encourageants.

Ambiance sympa, et pilotes attentifs : nous les en remercions car sans eux nous ne pourrions être dans la jubilation après une journée si riches en émotions.

                                                                                                    Gilles

 

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